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REVIEW * CHRONIQUES
Choisir, promouvoir et critiquer pour vous dévoiler aux auditeurs fidèles de l’émission.
Les choix de Backstage Radio News...

Give a new dimension to your musical work in our ears !
Backstage Radio News's choices...
BLUES
THE DRINKHOUSE PREACHERS : The Cool The Quiet & The Angry (Hougan)
Rencontre au sommet de trios des éléments les plus marquants de la scène musicale américano centre de l’hexagone, dans le registre acoustique, cette fois chacun a un pedigree fourni dans les divers styles traditionnels qui émanent d’Amérique du nord, que ce soit le blues, où ils convergent, que le folk, la country music, le rock, les musiques Cajun et tex-mex, voire des incursions extra territoriales.
BLACK BERRY N MR BOO-HOO : Heaters (Autoproduit)
Franck Boo-Hoo et Bastien Blackberry nous livrent en 31 minutes une sauce bleue louisianaise fort bien relevée. “Heaters” est un concentré de ce que nos deux lascars sont capables de produire sur scène . Si les morceaux sont courts et n’excèdent pas 4 minutes, c’est que leur jeu (de scène) sent bon la transpiration et la non retenue comme peuvent en témoigner celles et ceux qui ont eu le bonheur de les voir. Un couple d’enfer !!
STONE CRAZY BLUES BAND : Microstoned (Autoprod)
Le ‘Stone’ est dans une forme éblouissante ! Ce trio américain (New York) fondé en 2004 nous balance un blues rock instrumental phénoménal, presque improvisé mais de haut niveau, avec des musiciens hors pair.
Une musique dont l’âme demeure profonde et dont vous avez encore la chance d’en profiter.

JUJU CHILD : Vitual Blues Revolution (Juju Child Music)
Né à la Nouvelle Orléans et ayant vécu toute son enfance dans l’état du Mississippi, Juju Child (R.Jamil Williams) est un authentique bluesman qui mélange la musique roots africaine avec le boogy du Mississippi.
Sa musique a été comparée à celle de Sly Stone et de J.Lee Hooker avec un mélange unique de blues et soul africaine.
Juju Child s’est installé à Paris. Depuis sa première prestation sur la scène européenne. Il y a quelques années de cela, Juju Child a fasciné le public d’Amsterdam, de Londres et de Paris. Son groupe ‘Hypnotic Roots’ a été décrit comme une boule de feu qui fond sur le public, pleine de roots et de soul ce qui est en l’occurrence le titre de son dernier album.

LITTLE FREDDIE KING : Messin’Around Tha House (MadeWright)
Un p’tit goût du Mississippi dans votre lecteur cd … Attention, ici on est plutôt dans l’urbain.
ie King nous délivre un album brut de feeling blues où ça groove un max.
Une œuvre habitée du charisme de son interprète, on ferme les yeux et on immerge complètement.
Un régal !!

TOMCAT COURTNEY : Downsville Blues (Blue Witch)
Le nouveau bb du blues man est très enthousiasmant. Mis en boîte sous l’œil bienveillant de Bob Corritore de chez Blue Witch Rds.
On retrouve aux côtés du vétéran de San Diego, Chris James et Patrick Rynn.
Que du bon !!!

MR TCHANG & THE TEXAS SLUTS : On the game (Sound Spirits Prod)
Provoc' ou identité revendiquée, auto-dérision ou volonté d'afficher une image irréductible à une seule tribu, à un seul tribut musical ?
Tout ça à la fois bien sûr, et plus encore !
La pochette du premier album de Mr Tchang & the Texas Sluts s'amuse à brouiller les pistes, comme un nettoyage mental initial avant écoute.
On est prévenu, l'esthétique du blues ¬ et des styles qui lui sont intimement liés ¬ va en prendre un coup : ces Traînées-là vont nous emmener loin des clichés, en dehors des sentiers battus et rebattus du genre.
Les 12 titres de l'album font la part belle à des reprises traitées comme des compos : entre autres "I'd rather be blind" de O.V. Wright, " I believe to my soul" de Ray Charles, "Under pressure" de Little Jimmy King, morceaux réinterprétés, ficelés perso, désacralisés, affranchis des figures tutélaires pour mieux les actualiser.

LEADFOOT RIVET : Greyboy blues (Dixiefrog)
Il est à l’instar de Benoît Blue Boy, Joël Daydé, Bill Deraime et Patrick Verbeke un des ‘pères’ du blues en France.
C’est un album de blues atypique, car très personnel, que nous propose ici Leadfoot Rivet. Entre blues shouter ironique et soulman écorché vif, sa voix puissante, expressive, au timbre particulier, sert parfaitement ses propres compositions ainsi que quelques covers empruntés à Earl King, Hoyt Axton, Bobby Charles, Eric Bibb ou David Ackles. Auteur compositeur d’une grande partie de son répertoire, souvent avec Pat Boudot-Lamot, Leadfoot Rivet est un interprète passionné qui aborde avec humour des sujets extrêmement variés, sentimentaux, introspectifs ou sociaux.
Pour ce « Greyboy blues », il s’est, comme d’habitude, entouré de la crème des musiciens hexagonaux et de quelques invités américains prestigieux : Tom Principato, Joanna Connor, Neal Black et Larry Crockett.

ERIC LAVALETTE BAND : No Land’s Man (Autoprod)
D’origines irlandaise, maltaise et des Baléares, né à Alger, fils d’une famille de musiciens, cet enfant du blues s’est très vite senti déraciné. A son arrivée en France, à Paris, il apprend le piano mais très vite il opte pour la ‘six cordes’ en découvrant le blues.
Cet album est le reflet de ce sentiment de n’appartenir à aucune terre, et à toutes en même temps.
Artiste audacieux mais discipliné, Eric Lavalette nous offre ici un premier album remarquable.

JEFF ZIMA : Kidney Stew (Autoprod)
Depuis plus de 17 ans Jeff Zima berce le public européen au son de son blues fendard et de boogie brasse-guibolles. Mais "Kidney Stew," son nouvel album et le 5ème sous son propre nom, risque de surprendre ses fans les plus familiers et d'étonner les quelques irréductibles qui ne le connaissent pas encore. Grace à l'excellence des musiciens et leur complicité presque surnaturelle et par le son incandescent de l'ensemble et le jeu "slide" stupéfiant du leader, ce cd montre une fois de plus que "blues" ne rime pas forcément avec "tristesse".

BARRELHOUSE CHUCK : Get my eyes on you (Sirens)
Un des grands pianistes du Chicago Blues ayant eu la chance de travailler sous l’œil attentif de Sunnyland Slim, Pinetop Perkins, Lafayette Leake and Little Brother Montgomery.
Un album très parlant quant aux racines musicales de cet artiste hors du commun.
Il rappelle à notre esprit les légendes de la musique noire. L’utilisation très riche du piano évoque aussi dans une large mesure les influences profondes de l’artiste.
Une petite perle de blues.

ARI BROWN – EARMA THOMPSON – JOHN BRUMBACH : Madam Queen (Sirens)
Ari Brown a commencé son parcours musical en jouant du blues et du R&B. John Brumbach a accompagné un grand nombre de légendes du chicago blues et du R&B. Citons Sunnyland Slim, Chaka Khan, et Otis Clay. Rufus, the Gap Band, Jermaine Jackson. Earma Thompson a marquee la scène jazz de Chicago aux côtés de Dorothy Donegan, Clifford Jordon, Von Freeman, et d’autres âmes aussi lumineuses. Cette réunion fait de cet album un grand moment de Jazz au menu alléchant.
Une œuvre maîtresse aux morceaux très digestes. Trois artistes et trois ambiances qui nous plongent dans un univers plutôt surréel ou le blues et le jazz ne font plus qu’un

GERALDINE & DONALD GAY : Soulful Sounds (Sirens)
Attention, ici, on est en presence de deux legends : Geraldine, souvent appelée la ‘Errol Garner’ du piano gospel est une virtuose au style très orignal. Le timbré de voix de Donald est riche, puissant et très bluesy. Ils ont enregistré pour Savoy dans les années 50, Chess une décennie plus tard et sont à présent réunis sur The Sirens Records. Ce disque est porteur d’un gospel qui vous projette à un nouveau niveau de spiritualité. Un album qui nous transporte loin, très loin dans les méandres de l’âme !

ERWIN HELFER : I’m not hungry but I like to eat blues ! (Sirens)
Chicago blues boogie jazz piano. Dans ce contexte de styles hautement émotionnel, les atmosphères langoureuses et mélancoliques du vieux blues font de ce disque un album très introspectif.
Tout cela est très positif pour l’auditeur. Attention, ça n’a rien de nostalgique. Quelque chose dans les rythmes et dans les vibrations qu’il dégage en font une œuvre très appétissante.

DAVE RILEY & BOB CORRITORE : Travelin’The Road (Blue Witch)
L’harmoniciste Bob Corritore associé au talentueux guitariste et chanteur Dave Riley nous balance ici une belle envie de les suivre sur cette route sinueuse du blues.
On s’imagine bien s’arrêter dans un des ces bars de nuits, à l’atmosphère épaisse et enfumée.
Le duo, au travers de ces 10 chansons, aguiche l’auditeur. Un voyage unique pour les âmes en déroute !

VARIOUS : House Rockin’ And Blues Shoutin’ ! (Blue Witch)
Ce disque célèbre les 15 années d’un endroit où le blues vibre chaque soir. Bienvenue au ‘Rhythm Room’ ! Club déjà légendaire et bien connus des âmes blues de Phoenix.
On retrouve ici 14 titres permettant de découvrir sur les planches The Fabulous Thunderbirds, Robert Lockwood, The Mannish Boys, Louisiana Red, Long John Hunter, etc.
Mettez vite cet objet à la portée de vos oreilles !

SATURDAY NITE FISH FRY : Dirt Road Blues (7 Arts)
Ce disque est inspiré de deux icônes, le rockeur Bob Dylan et le musicien et compositeur soul Eddie Hinton.
La démarche musicale est sensible, la voix de Shakura S’Aida transpire de désir, et celle de Bill King traduit la douleur et l’espoir véhiculés dans le blues.
Chaque chanson est flot de vibrations qui vous touchent au plus profond de votre âme.
Alors, pourquoi se priver de si belles choses … Surtout lorsque ça vous prend aux tripes et que ça tient si bien au corps !

TOUBLE & STRIFE : (Autoprod)
Le band canadien a fini par se constituer une base solide sous les traits de Larry Kurtz, Bruce Ley, Le fils Michael Ley, Greg Smith et Maureen Brown.
Mélange de blues et d’audace musicale, cet album peaufine la formule.
On a pas besoin de comprendre l’anglais pour sentir bouillonner ce blues né dans l’Ontario. Jouiss
if !!

DELTA WIRES : Them That’s Got (Mus Slide)
L’album est désamorcé par Ernie Pinata, chanteur et harmoniciste du groupe. La couleur musicale est blues, avec quelques nuances soul (4274 Soulville Manor).
Le disque est à la fois consistant, cohérent et déterminant dans ce registre.
Idéal pour vos déhanchements !

BLUE COTTON : Nublooze (Autoprod)
BLue Cotton défini un blues pour puristes. Mélange idéal de savoir-faire technique, de crédibilité musicale. Les 13 titres de cet album incorporent toutes les composantes d’un bon album.

SHAKE YOUR HIPS : Caroline’s smile (Autoprod)
Ce disque, c’est une boule de bonne humeur, une déferlante blues-swing-rock qui ne vous laissera pas indifférents.
Aux côtés de lignes de forces vocales, s’ensuit une grande variété de textures sonores. Un excellente entrée en matière de blues. Un exercice solide et dignement adulte.

PATRICK YANDALL : New York Blues (Zangi)
Patrick Yandall m’a fait penser à Steely Dan lorsque je l’ai écouté pour la première fois.
Surtout lors du passage de la plage titulaire. L’homme élargit le spectre du blues au jazz rock souple et réconfortant.
Un album totalement emballant car ça balance et ça culbute notre bon vieux blues.

SUGAR BLUE : Code Blue (Beeble Music)
Harmoniciste virtuose, Sugar Blue est un grand bluesman. On le retrouve en grande forme sur ce ‘Code Blue’, développant le langage de l’harmonica à la fois libre et très ancré dans une tradition du blues.
Un musicien d’expérience et très actifs dont on connaît la grande ouverture d’esprit.

LAURIE MORVAN BAND : Cures what ails ya (Screaming Lizard)
Cette femme vous balance un blues déchiré et coup de poing en pleine face.Pas le temps de voir venir l’attaque. On prend tout, et faudra apprendre à encaisser dans les tripes !
La spontanéité et l’enthousiasme que distille Laurie Morvan fait pétiller l’oreille de l’auditeur. N’oubliez pas d’enfiler les protections et le dentier …


DAVID WELLS : Blue Groove (Autoprod)
Solide sur ses bases blues, rock et jazz, David Wells assure un soutien guitaristique sans faille, tout en souplesse.
Un disque frais, limpide, basé sur une thématique qui accroche comme des chansons aux mélodies simples.

STEVE VERBEKE : Parano (Autoprod)
Il nous l’avait annoncé, ce troisième album de Steve Verbeke devait rendre le son et l’expérience live de la scène. Pari tenu !
Une musique ambulante, sans fioritures, ni effets de manches, mais où chaque détail, intention, est interprété et savamment mis en valeur, comme un livre ouvert sur l’histoire du blues, revu et actualisé par nos braconniers préférés.
Steve Verbeke a construit un album intimiste, fait de petites et grandes colères, coups de gueule et joyeuses prises de tête. Un peu épicurien, un brin pieds nickelés, Steve Verbeke & Le Roots Trio nous proposent de partager leurs influences, pour les explorer et les transcender.

MUDCAT : Get Your House In Order (Witch Music Production)
Nos p’tits gars d’Atlanta sont de retour avec un album toujours aussi pétillant et qui risque de faire un bon nettoyage autour de lui.
Bonne humeur et esprit festif sont toujours au rendez-vous !
Et avec le temps qui passe, le band se tourne plus vers un son réellement blues que country.
Danny Dudeck réussit une fois de plus à nous surprendre. L’exemple le plus frappant est cette touche originale donnée par Lil’ Joe Burton et son trombone.

HANS THEESSINK : Slow Train (Blue Groove)
Avec une vingtaine d’albums à son actif, Hans Theessink est devenu une véritable institution du blues.
Sa voix de bariton et sa touche guitaristique plantent le décor une fois de plus sur ce disque savoureux. Dans ce nouveau projet, s’est entouré d’excellents musiciens, notamment à la batterie, bass et clavier) ains que 3 choristes originaires du Zimbabwe.
L’album a été enregistré à la maison, sans artifices. Et ça s’entend ! C’est bon et même plus…
Hans Trône ici sur l’inattendu : blues, roots rock, Americana ou world music.
Embarquement immédiat sur ce train mais on va prendre le temps d’observer le paysage musical.
Histoire de brouiller un peu les pistes, mais l’auditeur s’y retrouve car cette surprise est plutôt positive. Run on for a long time !

MANUTO : Vieille Ecole (Manmuse)
Jusqu’au moindre détail de la pochette de l’album, Manuto a voulu donner un côté ‘Old School’ à son nouvel opus.
Des chansons qui touchent leurs cibles, c’est à dire nous. Ecoutez le magnifique ‘Mettre un peu de soul’, ainsi que les vivifiants et blueseux ‘Au delà de moi’ et ‘Jouer jouer’. L’opus pêche aussi par des ballades juteuses comme ‘Le plus bel endroit de la terre’ ou ‘Plus léger qu’un Dieu’.
Il y a aussi ces scintillements d’émotions dans ‘Boy began to burn’ dédié à Michael Martin.
Le plaisir est toujours bon à prendre !

SMILING JACK SMITH : This Blue Before (Root Cellar)
Mister Jack marque le pas avec cet album sublîme en explorant les territoires inattendus mais qui font la particularité de son blues à lui.
Cette démarche fonctionne bien, l’homme toujours inventif, s’amuse en faisant ce qu’il fait de mieux : le blues.

REBA RUSSELL BAND : Rewound (Kpnbeat Productions)
La voix de Reba est faite pour chanter du blues !! Cette femme possède un charisme unique. Auteur-compo et meneuse de band, celle qui a tracé quelques moments inoubliables à Memphis, débarque chez nous avec ce nouvel opus. Petit bijoux du genre. Un blues teinté d’une émotion palpable sur chaque note des 14 titres qui vous sont proposés. Une voix chaude et aux couleurs de la musique qu’on aime, le blues.
Cette voix, on la retrouve parfois aux détours de plusieurs albums d’artistes connus comme Johnny Cash, Roy Orbison, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Jimmy Thackery, William Lee Ellis, Nancy Apple, Dobie Gray. Elle ne s’est pas privé non plus du plaisir de côtoyer Ringo Starr, U2 ou BB King. Attendez-vous à être séduit par le charisme artistique de miss Reba …. On écoute une première fois, et ensuite, on recommence !

ALVIN JETT & THE PHAT NOIZ BLUES BAND : Milk And Cookies (Autoprod)
Voici 10 nouvelles chansons nées de l’imagination créatrice d’Alvin Jett ainsi que de tout les autres membres du groupe. Et lorsqu’on tend l’oreille d’un peu plus près, on découvre des fibres roots et bien rock, mais funk aussi ainsi que R&B et soul.
Une énergie dissimulée qui en fin de compte vous projette dans un blues riche de ses influences diverses. Les riffs de guitare d’Alvin Jett se marient à merveilles avec le sax jazzy de Frank Bauer. Le tout soutenu par la paire drums/bass guitare de Jeremy West et Matt Davis.
Le disque est co-produit par Steve Ewing avec l’aide précieuse du band.

BIG PETE PEARSON : I’m Here Baby (Blue Witch)
Cette année commence bien puisqu’elle est marquée par la sortie de l’album de Pete Pearson, enregistré au Tempest Recording de Tempe, Arizona et produit par le fonceur de service, à savoir Bob Corritore.
La voix puissante de Pete Pearson est mise en avant, hyper bien soutenue par le Rhythm Room All-Stars. 12 titres d’un blues envoûtant dont la moitié signée par Big Pearson. Et parmi les guests, on retrouve le cousin de Pete, W.C. Clark (voix et guitare), Ike Turner (guitare), Kid Ramos (guitare), le maître Joey DeFrancesco (B-3 Hammond) et Johnny Dyer (Harmonica).

TOM DOUGHTY : Running Free (Corker Music)
Tom Doughty vient de trouver refuge dans Backstage Radio News … la tendance en ce moment ici est plutôt à la tranquilité et à la qualité … c’est chose faite avec cet album acoustique où la slide guitare de Tom nous enchante. Suffit de tender l’oreille sur sa version à lui de ‘Eleanor Rigby’ ou ‘Ev’ry Time We Say Goodbye’. Du pur délice !
Il nous la joue ‘décontracté’ avec un maximum de feeling dans ce blues complètement libre.
C’est son second album, est une collection de 13 chansons auxquelles l’artiste donne la vie. C’est de l’émotion brute, de la puissance créatrice et tout ce qu’I faut pour toucher notre âme.

MICHAEL POWERS : Prodigal Son (Baryon)
Avec cet album, Michael Powers a reçu 3 nominations aux Blues Music Awards de Memphis. Et pourtant, ‘Prodigal Son’ n’est que son second album solo. Subtilement inspiré par des Jimmy Reed, Jimi Hendrix, Bob Dylan ou les Stones, Michael sait donner au Delta Blues une âme Brit rock. Ce musicien parvient à combiner le blues au rock avec une originalité qui décoiffe …
Evidement, tout cela ne tombe pas uniquement du ciel non plus, il y a ici de nombreux ‘guest’. En voici quelques uns : Steve Shelley (Sonic Youth), Conan O’Brien, Jimmy Vivino, James Wormworth, Jimmy Zhivago, etc..
L’album est produit par Steve Rosenthal et mis en boîte avec le savoir faire de Ted Young et Greg Calbi.
Power représente à lui seul le futur du blues … J’espère vous avoir donner envie d’aller plus loin !

IAN PARKER : Where I Belong (Ruf)
Le nouvel album de Ian Parker marque un tournant décisif dans la carrière de ce bluseman apprécié des britaniques. L’homme semble ici trouver sa véritable identité musicale. La réalisation de ‘Pilgrimage’ en 2005 et son séjour dans le sud des Etats-Unis lui ont permis de renouer avec ses racines blues. ‘Where I Belong’ est le résultat de cette longue recherche artistique personnelle.
Mais ce qui est très important dans ce disque, c’est que Ian a su recréer l’essence de ce qu’il offre sur scène mais en studio cette fois. Les amateurs de guitares plaintives adoreront dès l’ouverture de la plage titulaire de l’album. Au delà de cet aspect, on découvre une voix capable de nous balancer des ballades blues, du rock blues, de la soul teintée de blues et j’en passe.
A découvrir si ce n’est déjà fait …

DBT : Urbain Blues (NSR)
DBT nous démontre, à nouveau, leur incroyable talent au travers de ce blues urbain. Daniel Blanc et ses acolytes opèrent une fusion parfaite d’un ‘frenchy blues’ bien ancré, puissant et impulsif.
Avec toujours ce subtil dosage de rock funk mais sans jamais se dénaturer.
Quant aux textes, il sont à eux seuls un véritable petit régal (Le blues du cuisinier, La retraite, Terre natale, Katrina).
C’est du TOUT BON blues, foncez !

VARIOUS : Ruff Records Anthology (Ruf)
Petit coup d’oeil dans le retro du label Ruf Rds. Une superbe anthologie sous la forme d’une rétrospective des 12 dernières années.
La sauce prend très vite avec Luther Allison, Walter Trout, Canned Heat, Sue Foley, Jef Healey, etc.
Cerise sur le gâteau : le package inclus un dvd contenant 12 titres et tout ça pour le même prix. Le tout compilé personnellement par le fondateur du label, Thomas Ruf.

THE SAMUEL G.LEES BAND : Bigg Mann (BMI Vision)
Ma journée a bien débuté ce matin ! Et pourtant, cet acte qui consiste à nourrir mon lecteur cd, je le fais des dizaines de fois par jour. Mais ce matin, c’était différent. Il aura suffit de quelques secondes d’écoute de ‘Bigg Mann’ pour me sentir envahi par ce bonheur interne. La plage titulaire donne le ton : blues foudroyant ! J’adore ça …
Mon cœur peut s’arrêter de battre … cette plaque réussira à me ramener à la vie.

BLUES POWER BAND : Shoot Shoot Don’t Talk ! (Boys In The Attic)
L’aventure Blues Power a débuté en 1996 autour d’Hervé Joachim et de Pascal Guégan. 5 ans plus tard, l’arrivée de Régis Lavisse dynamite le groupe, le fameux son BPB est forgé ! Autant de cures de vitamines à base de blues macéré dans le rock et épicé de groove.
Il y a 2 ans, le recrutement de Nicolas Paullin à la basse leur a fait franchir un nouveau cap. Dernier arrivé, le batteur Olivier Picard, apporte la patte du surdoué perfectionniste qu’ils attendaient pour fixer sur la bande la musique qui germe en eux depuis l’origine. Le résultat est cet album explosif et personnel où l’on retrouve les ingrédients blues, rock et groove au sein de 14 compositions originales de très haute facture, servies par des invités prestigieux : Phil ‘Big Dez’ Fernandez, Sax Gordon Beadle, etc…

STRINGERS IN THE NIGHT : Amis du blues (Autoprod)
Sucré à l’oreille, cet album nous fait visiter l’univers de Stringers In The Night, amis du blues.
Un disque bien intime, puisant cette présence dans un blues acoustique, simple et profond. A écouter en bar, en voiture ou à la maison entre amis. L’album permet des rencontres riches, surprenantes où le public ressent le blues comme élément essentiel d’échange, de vie, de découverte.
Le blues comme fil conducteur entre amis … du blues.

MAMA’S BISCUITS : Woman (Autoprod)
Avec 'W.O.M.A.N.', Mama’S Biscuits nous offrent un disque à la diversité folle et contagieuse où transpire la classe de la chanteuse Véronique Sauriat..Bien que le band se permet à présent d'affiner son blues, il évite heureusement la mollesse de certains groupes moins avertis.
Et la surprise ne s'arrête pas là, Mama’S Buiscuits nous offre quelques reprises d’Etta James, par exemple, avec une qualité jamais atteinte ou très rarement sur cette scène hexagonale. Le disque possède cette vertu des plages que l'on aime fredonner à tue-tête.
Aurions-nous trouvé ici, un album hors-normes ?? A découvrir au plus tôt pour les âmes du blues qui hèrent en France.

HOUND DOG SONG : Behind The Sun (Autoprod)
La pochette décrit bien l’ambiance de cet album, une guitare qui trône sur l’ensemble des compositions. On a presque l’impression de pouvoir en jouer après l’écoute complète du disque. Et puis il y a cette voix de femme …une voix qui vous tire par l’oreille. Cette voix c’est celle de Marine Guibert. Une voix chaude et pas très nette. Une voix comme on les aime. Pas trop soft mais plutôt bien écorchée. A elle seule elle nous plonge dans une atmosphère blues irréelle et envoûtante.
Ecoutez plutôt sa version de ‘Sweet Home Chicago’, une rythmique à la James Brown mais un feeling de diablesse. Moi je suis fan !!
Avec tout ça, on aurait presque tendance à oublier que Hound Dog Song c’est avant tout un trio. Ralf Agounizera et Antoine Chuecos sont formidables et sans eux, il n’y aurait pas cette magie musicale.
Mention spéciale pour ‘Sweet Dear Freedom’, Lynyrd Skynyrd revisité.

PEPE AHLQVIST & UMO : Mister Blues (Bluelight)
Voilà le genre d’album qu’on attend avec curiosité. Et pourtant notre ami Pepe ne se prend pas les pieds dans la moquette … Mister Blues répond à notre attente.
Un disque tout à fait honorable relayé ici avec l’Umo Jazz Orchestra. Collectif de musiciens qui ont accompagné notamment Nathalie Cole et le Manhattan Transfer.
Force est de constater que ce vétéran de la scène finlandaise gagne encore du terrain. L’album, est dans son intégralité une galette savoureuse. Les titres ont du relief et le blues flirte allègrement avec le jazz et la soul.

MANNISH BOYS : Take It Easy (Sweet Home Prod)
Après le success mérité de ‘Blue Water’, voici un exemple de ce que Mannish Boys produit sur scène. Ca vous procure le même plaisir que d’avaler une barre de chocolat 100 % noir.
Enregistré à Toulouse en décembre 2005.
Effet blues garanti … Take it easy !

ALEXX & MOOONSHINERS : Bluesy Funky Punky Rock Music (Autoprod)
Si certains se contentent de diluer du blues au Coeur de leur univers sonore familier, Alexx intègre avec une énergie dévorante des moments de blues qu’elle crache du plus profond de ses tripes ! Putain que c’est bon !
C’est quand on l’écoute, à cet instant là, que le mariage entre cette musique aux racines sulfureuses et la recherche personnelle de la chanteuse, nous fascine.

JOHAN ELIASSON : Blues With A Feelin’ – Live (Autoprod)
Celui que l’on surnome Bottleneck John, démontre son incroyable talent de bluesman au travers de ce live enregistré en Suède.
Une maîtrise parfaite des vibes qu’il peux laisser passer. Blues with a feeling !

BIG DADDY ‘O’ : Deranged Covers (Rabadash)
‘Deranged covers’ signe le grand retour de Big Daddy ‘O’. Il marque ici un grand coup de maître. Cet opus nous transporte dans dans climats blueseux et vaporeux. Une voix parfaite qui touche le cœur et l’âme de l’auditeur. Les titres se déploient avec lenteur pour nous livrer un blues tantôt électrique, tantôt acoustique.
Mais la particularité de cet album, se sont les reprises bien sûr !
Qu’elles soient signées Robert Johnson, Handy Brothers, James Taylor, John Hiatt ou encore Leon Russel. Big Daddy ‘O’ réussit avec la ‘grande distinction’ cet exerce périlleux. C’est dans un climat serein que baigne ce disque ou la guitare acoustique joue le rôle de guide au travers de ces morceaux qui ont tous leur propre histoire.

LITTLE JIMMY REED : School’s Out (Vent)
C’est d’Alabama que Leon Atkins (aka Lil Jimmy Reed) est originaire. Il a appris l’harmonica à l’âge de 16 ans. Mais il est tout aussi bon guitariste. Toute sa vie, il a joué le blues de sa maison, l’Alabama. Cet album composé de chansons de très bon cru, est produit par Ross Roberts. Le voyage est mouvementé mais très enrichissant, comme chaque fois, avec le blues.
Fidèle à lui-même, Little Jimmy Reed parvient à donner une unité à cet album.
L’école n’est pas finie, que la jeune génération en prenne de la graine !

WES MACKEY : Mr Blues (Bluesline)
Wes Mackey a accompagné de sa guitare les plus grands tells Muddy Waters, John Lee Hooker ou Jimmy Reed.
Sur ce disque, les chansons sont précises, le feeling du vieux routard évident, la voix légèrement naufragée, la guitare toujours pointue.
Pas d’erreur possible, c’est du grand ‘Wes Mackey’. Ce bon vieux bluesman confirme qu’il n’est pas du genre à faire des concessions pour ses disques. Et voyez-vous, ça j’aime chez un artiste !

BIG WALKER : Still Dream Walking (Autoprod)
Derrick Roy Michel Walker est originaire de l’Oklahoma. Saxophoniste et harmoniciste hors pair, Big Walker nous délivre un disque où les voix sont des voix et où les instruments sonnent comme des instruments. C’est devenu assez rare !
Un disque qui alterne les moments de réjouissances avec la complicité de Jimmy Dawkins, Zora Young, Eric Bibb, etc.
A l’image de ‘Drive by Blues’, on se laisse conduire là où le blues nous mène.
Still Dream Walking’ trouvera sa place dans votre discothèque, aux côtés des disques de Mudy Waters, à qui il nous fait penser étrangement.

WILD T & THE SPIRIT : I’Ve Got The Rhythm (Autoprod)
Wild T dresse ici un pont entre deux générations. Celles issues du blues-rock des 70’s et d’aujourd’hui.
Wild T est en perpétuelle recherche créative et je dois reconnaître qu’il a quelque chose de particulier. Dès que le laser se pose sur ‘I’ve got the rhythm’, on sent tout de suite que notre homme met l’accent sur la force musicale du blues. Wild T & The Spirit relève le défi de vous entraîner dans leur sillage.
Un artiste qui adopte presque la même démarche qu’un certain Roger Nelson à une période de sa vie. Vous voyez de qui je parle bien sûr …

GEORG SCHROETER – MARC BREITFELDER : Still Alive (Rudolphon)
Avec Georg Schroeter au piano et Marc Breitfelder à l’harmonica, on est &100 % bllues. Les deux hommes sont talentueux, mais comme le veut ce bon vieux cliché blues, ils sont incontrôlables. Ils font du blues comme avant, avec les tripes et sans se sentir obligés de faire plus de bruit que les autres.
Ce live proposes des chansons bien aiguisées. Des chansons qui font du bien !

CAL BATCHELOR BAND : Roadworthy (Autoprod)
Une nouvelle sensation blues, tant au niveau vocal qu’à celui des instrumentations des chansons de cet album. La référence qui vient à l’esprit est Eric Clapton. Autant dire un artiste qui n’a jamais déçu. Les deux hommes partagent un don certain pour les mélodies bluesy et nerveuses. Vocalement rien à dire, il a la ‘pêche’. Cal réussit avec autant d’aplomb un album réjouissant. Une bonne surprise qui a le mérite de trouver son inspiration dans cette énergie naturelle qu’il dégage.

MICHAEL PICKETT : Solo (Wooden Teeth)
Exclusivement roots & blues, ce projet mené par Michael Pickett ne réinvente rien. Mais c’est là qu’est tout le plaisir. Michael Pickett se contente de nous chanter le blues tel qu’il est, et tel qu’il a toujours été. Une voix, une guitare et un harmonica, le sien. Et la magie du blues opère, immédiatement.
Charismatique et passionné, cet artiste nous balance un blues rêveur, aux références originales (Robert Johnson, Sonny Terry & Brownie McGhee).
Emouvante marque de simplicité !

DOUG COX & SAM HURRIE : Hungry Ghosts (Northernblues)
Si ‘Hungry Ghosts’ est le nom d’un trio originaire de Melbourne, c’est aussi le titre de l’album du duo Cox-Hurrie. N’y chercher pas le rapport, il n’y en a aucun !
Ce duo de blues acoustique nous offre ici un aperçu de ce qui les fait vibrer. Un blues authentique et sans détour. Le disque est très agréable à écouter, superbement mis en boîte où chaque titre s’enchaîne sans heurt, dominé par le son des guitares. L’écriture et les mélodies vocales en font un album de référence dans ce style bien précis.

MATYAS PRIBOJSZKI BAND (Autoprod)
Ce type est étonnant ! Artiste hongrois, déjà issu d’un pays où on ne doit pas trouver beaucoup de clubs aux couleurs du blues. Et pourtant, quelle inspiration l’a piqué ? Quelle bonne étoile a t’il pris au vol ? Homme mystérieux venu de cette hongrie d’où je ne connais que le lac Balatom, en 11 titres, il s’amuse à passer d’un style à l’autre, avec une aisance incroyable. Tantôt jazzy, tantôt très bluesy, il laisse parler son harmonica. On ne peut s’empêcher de penser à notre Toots Thielemans national.
Une personnalité très attachante dès la première écoute de l’album.
Retenez ce nom, je sais, pas facile, mais pour une fois faites un effort, ça en vaut vraiment la peine !!

JAN PRESTON : Queen Of The Boogie Woogie Piano (BJ Planet Star)
Vous pensez sans doute que le titre de l’album est un peu ‘gonflé’ … vous pensez mal ! Jan Preston c’est un nom qui émerge de la scène blues-jazz australienne. Grâce à son jeu unique de piano, elle offre à l’auditeur une ouverture particulière sur le monde du boogie woogie. Un univers musical simple, où l’artiste nous mène de ses 10 doigts à la manière des plus grands. Le paysage noir et blanc sur lequel on navigue durant 16 titres est fait de reprises et de compositions personnelles bien accrocheuses. Un disque qui s’impose si vous aimez le boogie woogie et les fourmillements, aux pieds, qu’il procure.

EMIL & THE ECSTATICS (Scana)
Avec Emil Arvidsson à la guitare et au chant, on perçoit l’influence du rhytm’n’blues et de la soul pour composer un son qui tente discrètement une approche vers le blues.
On y tape du pied et on se surprend à marquer le rythme à coups de bruits de bouche, d’onomatopées hurlées, et le tout en bougeant les hanches !!!
Emil offre quelques perles parfois calmes mais le plus souvent angoissantes, ce genre de trucs qui vous poursuit tard dans la nuit … et qu’on fredonne jusqu’au petit matin, étendu à côté d’une femme qui vous regarde d’un air étrange.
Filez lui l’album … et la paix reviendra dans votre couple … Boogie tonight !

PAUL REDDICK : Villanelle (Northernblues)
Un poète. Ce mec est un poète. En version presque acoustique et avec l’apport parfois d’un son presque saturé, on se régale.
Produit par Colin Linden, avec ces 15 titres, Paul Reddick s’affirme d’avantage dans la sphère du blues aux accents parfois country.
Dans ce contexte, la plus petite variation prend du relief et la moindre nuance confirme une sensibilité hors normes.
Ecoutez ‘Five Silver Dollars’ et vous comprendrez que les mots sont inutiles.

LUBOS BENA AND CHARLIE SLAVIK : Live (Autoprod)
Lubos Bena et Charlie Slavik empreintent ici le sentier tortueux de la scène live.
En blues, ça passe ou ça casse. Je dirai plutôt qu’ici ça passe bien.
Vous risquer de basculer sous leur charme.
Presque face à deux extra-terrestres du blues, vous serez confrontés à ces deux bons hommes qui jouent et chantent des textes avec une telle conviction.
Le tout dans cet ovni plaisant et décalé qui se pose sur une scène inconnue.

WOLF MAIL : Blue Fix (ZKS)
Canadien pure souche, Wolf Mail joue de la guitare depuis l’âge de dix ans. Et depuis, elle ne l’a plus laché.
En 2003, son troisième album ‘Solid Ground’ est devenu la meilleure vente blues chez Tower Records.
Il enregistre son quatrième album un an plus tard avec la légendaire section rythmique du Steve Miller Band.
Et le voici avec ‘Blue Fix’. Il est certainement tombé dans la marmite du blues en étant petit… ça s’entend ! Wolf continue ici de nous livrer le meilleur blues de ce nouveau millénaire.
Et la cerise sur le gâteau est la version live de ‘Hideway’ empreintée à F.King.

CARLOS DEL JUNCO : Blues Mongrel (Northernblues)
Carlos est originaire de la Havana, à Cuba. Ce musicien et grand harmoniciste commence à se forger une sacré réputation. Sa collaboration avec Norah Jones et Cassandra Wilson n’y est pas étrangère.
On flirte ici avec la limite du blues et de la country parfois.
Carlos inscrit son album dans une lignée résolument inoffensive mais aux éclairs de génie.
A côté de toutes les machines nerveuses qui inondent les disques de certains, quel plaisir de retrouver juste un homme et son harmonica.

JW-JONES BLUES BAND : Kissing In 29 Days (Crosscut)
Il s’agit du quatrième album enregistré sur Crosscut Rds. JW vous plonge dans le passé glorieux où le blues et le jazz contaminaient la plupart des musiciens de la ‘Cité des Anges’. Les mélodies sont simples et troublantes à la fois.
Ce disque est une merveille, qui hante, trouble, réjouit et abat. Un petit chef-d’œuvre de blues. D’autant plus qu’il est dédié à son jeune frère, Gabe, décédé dans un accident de la route.
Ce garçon a bien tiré les leçons des trois King du blues (Albert, BB et Freddie).Aujourd’hui il continue de développer son style personnel, bien à part où il réussit très bien à nous mettre en état d’écoute imperturbable.
Que demander de plus ? JW nous réserve encore pas mal de surprises …

NINA VAN HORN : From Huntsville To Jordan (Cristal)
Mélange savamment dosé de blues et de rock, le dernier album de Nina ne peut qu’attirer l’attention en nous dévoilant une artiste qui ose revisiter toutes les couleurs du blues, entourée de musiciens sensibles tels que Neal Black ou Lucky Peterson qui ont tout fait pour donner vie au projet. A travers cet album, la reine du blues s’aventure dans un nouveau domaine où elle choisit de parler de ses sentiments qu’elle a à revendre (Feeling For Sale) et de l’incroyable atmosphère de cette petite ville du Texas où toute l’économie repose sur le pénitencier.
Nina s’insurge contre les exécutions à répétitions où l’on n’hésite pas à exécuter des enfants de 14 ans, des simples d’esprit ou des gens issus des minorités, et contre l’indifférence générale.
Le dvd en bonus présente toutes les étapes de l’enregistrement et retranscrit l’ambiance particulièrement ‘blues’ qui y régnait. Nina Van Horn nous montre encore une fois son énergie dévastatrice et sa puissance de feu !

BLUE MAMA BLACK SON : Blues Gone Black (Hot Toddy Music)
Gaye Adegbalola est une femme faite dans le moule du blues. Elle a su imposer l’image de la femme dans la sphère du blues. Son dos à dos avec Juno (Dj Blacula) pouvait paraître improbable pour beaucoup. Et pourtant elle et lui parviennent à fusionner sans accrocs. Une rencontre choc, celle de deux générations. Aucune limite ni aucune règle n’est fixée ici, pour le plus grand plaisir de l’auditeur. Clash de titans et blues urbain. Faut secouer les mentalités !

ZOE CHILCO : Blues Boulevard – Jazz Junction (Autoprod)
Le cœur de Zoe Chilco balance entre le blues et le jazz. On la découvre adepte de ces deux climats musicaux. A la croisée des routes. Impossible de choisir l’une ou l’autre. Elle prend tout, capable de générer des atmosphères différentes et pourtant si proches à la fois.
Sur la route du jazz, Zoe propose une série de chansons intimistes, presque en murmurant. Sur le boulevard du blues, elle nous fait oublier les lois de la gravité !Ce double album n’aura jamais de cheveux blancs, comme tout ce qui contribue à nous rappeler que l’on peut rêver à jamais, quelle que soit la route empreintée !

SUE FOLEY : New Used Car (Ruf)
“New Used Car” est le 10eme album de la dame et ça déménage. On la surnome ‘Guitar Woman’. Vous comprendrez vite pourquoi !
On peux sans rougir la gratifier de ‘Super woman’ du blues rock !
Cet opus s’inscrit dans la contuinité des ses disques précédents. On replonge au plus profond du blues. On dirait qu’elle semble revenir avec amour aux origines de cette musique. Dame nature l’a doté d’une très jolie voix et elle nous livre quelques morceaux de toute beauté.

ROADHOUSE : Broken Land (Blues Matters)
Le groupe a été fondé en 1991 par Gary Boner assisté
de Bill Hobley et Roger Hunt.
Leurs influences est un croisement entre Lynyrd Skynyrd et Creedence Clearwater Revival. Roadhouse marque le rock d’une très belle façon, la leur, au cachet sonore unique qui leur est propre.
Un excellent panel d’un rock saignant ou la guitare prédomine dans la lignée d’un bon Clapton. A na pas manquer pour les inconditionnels …
A écouter pour les autres.
Notons surtout l’étonnante reprise du titre de U2 ‘I Still Haven’t Found What I’m Looking For’ ainsi que le superbe titre de Bob Dylan ‘Knocking On Heavens Door’.

JOHN WILSON : Daddy Sang The Blues (Autoprod)
L’Angleterre offre souvent de bonnes productions musicales, qui parfois, passent inaperçues chez nous, mais qui toutefois méritent d’être citées.
C’est le cas pour ‘Daddy Sang The Blues’ de John Wilson. Il nous livre un opus oscillant entre balades rock imprégnées de soul et de blues.
Jugez par vous-même juste en écoutant ‘Everything I Need’ ou ‘Little Mis-Treater’.
Effet survitaminé guaranti !

STONE CRAZY BLUES BAND : Bar’n’Boogie (Autoprod)
Attendez la nuit pour découvrir ce disque du Stone Crazy, le blues, c’est toujours mieux la nuit ! Il faut ce silence particulier et cette fatigue qui nous gagne en fin de journée pour mieux vivre ce voyage au monde du blues.
Guidé par la voix de Chris Morda qui chante avec cette rage au bout des lèvres. La force du blues ne quitte pas ce disque, à aucun moment des 11 chapitres annoncés.

DR. RAGE AND THE UPPERCUTS : Hittin’Wood And Diamond Hard (Absurd Machine)
Le blues-rock à l’état brut ! Combinant la rage à l’énergie. Une visite chez le doc s’impose ! Pas besoin de prescription, le parcours de ‘Hittin’Wood And Diamond Hard’ constitue le meilleur remède en ce moment. De quoi régénérer tout vos petits muscles auditifs.
Effet upercut guarantit, attention au KO !

TROUBLE & STRIFE (Autoprod)
Qu’est-ce qui pousse un gars comme Larry Kurtz à mettre son harmonica et sa voix au service du blues ? La réponse est dans cet album…Il suffit d’écouter une chanson comme ‘Nothing Left To Take’ et vous croirez aux miracles !
La bonne fée du blues s’est posée sur Trouble & Strife, c’est comme ça !
On se laisse surprendre, on écoute une première fois …et on devient accro !

VARIOUS : Keeping Living Music Alive (Black Tan)
Cette compil mérite bien d’être élevée au rang du disque du mois. Une sélection dévastatrice du label ‘Black Tan’. Un catalogue de blues & soul impeccable (Billy Jones, Big George Jackson, Teresa James, Mike Anderson, Ernie Payne, Doug Maclead, etc).
Un son inaltérable et surtout splendide ! Assurément l’un des moments forts de l’année.

BILLY JONES : Prime Suspect For The Blues (Autoprod)
Attention ! Billy Jones c’est pas du blues de grand papa … non c’est du blues contemporain, teinté de soul.
Un son errant jusqu’au bout de la nuit. Un blues qui vous arrache une palette inexplorée d’émotions.
Dès l’ouverture de ‘Marry My Mother In Law’, on sait qu’on est touché par la grâce de cette musique. Divin !
VARIOUS : Dixiefrog – 20 th Anniversary (Dixiefrog)
Le label fête cette année ses 20 ans !!!
Philippe Langlois est le grand prête de cette fête du blues, de quoi faire la part belle à la petite grenouille toujours fidèle après deux décennies.

STEVE ARVEY & PETE CORNELIUS : Freerange (Bloody Good Music)
Steve Arvey n’est pas du genre à se satisfaire de sa position sur la scène musicale. Il aime surprendre, se faire plaisir, et donc nous faire plaisir !
Ce disque enregistré en Tasmanie est un exemple parfait. Il n’a pas laissé passer cette occasion d’entrer en studio avec le fabuleux guitariste Pete Cornelius.
Une fois encore, Steve garde le contact avec ses racines : le blues et le rock !

YANN COLE : Soul Mate (Autoprod)
Yann Cole, parisien ayant vécu aux EU, nous propose son premier jet solo. Un album bien abouti, 12 titres d’inspiration funk, soul et blues. Ses influences majeures sont B.B.King, Ray Charles, Stevie Wonder et Prince. Je suis tenté d’ajouter à ces noms Defunkt, Michael Franks, Daryl Hall & John Oates, ou encore Steely Dan.
Un univers musical proche du mien, ne vous étonnez pas si j’aime ce personnage bien rodé.
On note ici la participation de Chris Henry et Phil’Big Dez’ Fernandez.
Voici une galette qui réjouira les amateurs de groove et de beats bien black !

BONEY FIELDS : We Play The Blues (Blues Project/Nocturne)
Avec cet album, Boney Fields affiche haut et sans complexe son ambition d’ouvrir le blues. Il l’étire jusqu’à la funk avec la complicité de Fred Wesley, emprunte au rhythm & blues accompagné à la guitare par Lucky Peterson. Il s’acoquine avec la soul en invitant la funky diva, choriste pendant trois décennies de James Brown, Martha High, adresse un clin d’œil au negro spiritual sur un titre avec Corey Harris, lorgne du côté du jazz funk le temps d’un instrumental décapant.
Un blues qui fait valser les étiquettes et que Boney Fields emmène au-delà des chapelles pour l’emporter hors du ghetto des musiques dites ‘specialisées’.

LENNY LAFARGUE : A qui parler ? (Musique Evolution)
Depuis de nombreuses années, Lenny Lafargue suit son étoile sur la route du blues.
Une délectable ambiance sudiste, un style guitaristique, un son, une personnalité, des textes immédiatement identifiables, quelques reprises toujours en parfaite adéquation avec le répertoire.
Lenny Lafargue et ses Moustiques Du Bayou vous offrent un aller simple pour le blues, vous n’êtes pas prêts de revenir.
CHARLES PASI : Mainly Blue (Autoprod)
C’est le premier cd de ce chanteur harmoniciste, un objet précieux très attendu dans le petit monde du blues.
Un album très acoustique qui propose une belle palette de blues.
Virtuosité et feeling sont au rendez-vous !
JANIVA MAGNESS : Do I Move You ? (Northern Blues Music)
Elle est très talentueuse, ça nous le savions déjà, mais cette superbe production va la placer au niveau international, c'est à n'en pas douter !!!!
Janiva a la voix pour chanter le blues …Nominée au Blues Music Award comme chanteuse de l’année
DOUBLE STONE WASHED : Live (Autoprod)
Elevés dans les préceptes rassurants du blues, du rythm'n blues, et du rock'n'roll, c'est sur le respect total de cette trilogie, quasi divine, qu'ils reposent aujourd'hui. Fin 2005, ils l'enregistrent en public leur concert au Festival Blues de Traverse à CLEON en Normandie. Les médias s'accordent pour dire que ce disque, brûlot de 12 titres incandescents, provoque l'incendie du blues et cherche à l'évidence à le foudroyer dans une posture rock.
JIM PETIT : Blues Around The World (Autoprod)
Multi instrumentiste autodidacte, amoureux de la guitare slide et de l'open tuning, Jim Petit explore avec son coeur les multiples facettes de ses instruments fétiches. Influencé par Bob Brozman, maître actuel de la guitare slide, il est à la recherche de mélanges improbables pour faire naître de nouvelles émotions musicales.
Le Blues métissé très personnel de Jim Petit est une invitation à la découverte des multiples possibilités de la guitare slide.
Jim Petit est un requin de la guitare slide, doublé d’un improvisateur hors pair !
Dégustez cet album et vous aller être gâté …
MUDCAT : The Mess Is On (Music Maker)
Voici un album qui fait partie des plus belles perles du blues enregistrées ‘live’. En prise directe … et la magie opère !!!
Tendez l’oreille…
JEFF ZIMA : What A Life ! (Autoprod)
La première chose qui nous frappe à l’écoute de l’album, c’est la spontanéité avec laquelle il a été enregistré. En une seule prise … et c’est là qu’est tout le plaisir pour nous. On a l’impression d’y être tant c’est bon ! Jeff Zima connaît le sens réel du mot ‘simplicité’. Et quoi de plus simple que le blues ! Ca doit venir des tripes et pas des machines.
What A Life’ remet les pendules à l’heure. Merci Jeff pour cette belle leçon de vie. Et quand on aime, on ne compte pas. 21 titres sur un seul album … généreux en plus !
NICO BACKTON & WIZARDS OF BLUES : Back Door Blues (Autoprod)
C’est le premier album de Nico Backton, un voyage musical du sud de Memphis à Chicago, en passant par les rives de la rivière Yazoo…et Perpignan !
Une guitare acoustique, une basse et une batterie, le tout soutenu par une voix qui distille son blues au fil des titres, voilà le programme de cet album exceptionnel. Et comme du blues au country-blues il n’y a qu’un tout petit pas, les ‘Wizards Of Blues’ prennent un malin plaisir à gambader d’un style à l’autre, en revisitant également quelques grands classiques du genre à leur manière. Un disque d’une grande authenticité à ne rater sous aucun prétexte !
ALEXX & MOOONSHINERS : Heating & Hitting & Heaving Blues (Autoprod)
Alexx Woken Schroll, jeune féline à la voix incisive, se détache dans un blues rock habilement dépouillé. Et croyez l’oreille avertie de votre serviteur…elle assume pleinement ! D’entrée de jeu, Alexx livre le ton avec « He’s Tuff ». Le reste de ce mini album est emporté par cette même et touchante rage qui anime cette chanteuse d’origine écossaise ainsi que son band Mooonshiners.
Vivre le blues, c’est peut-être ça !
PIMENTO (Autoprod)
Le feeling blues et l’énergie rock ! Cette formation rouennaise de quatre musiciens menée au chant par Carol-Ann Croft déverse toute sa fougue blues’n’groove dans un registre pub rock terriblement efficace.
Un son blues rock pur, enfiévré et endiablé.
AWEK : Just Pick Up The Pieces (Mosaic Music)
Ce 5ème album d'Awek fait apparaître la maturité du groupe toulousain. Les 10 ans de tournées et de stabilité du groupe s'entendent dès les premières mesures du cd. Awek présente sur cet album différentes facettes : Tout d'abord des enregistrements 'live' où on retrouve ce son puissant, propre au groupe face à son public. Puis de nouvelles compositions enregistrées en studio avec l'harmoniciste Stéphane Bertolino, musicien extraordinaire. La présence de cuivres nous fait découvrir un nouvel alliage sonore qui ouvre encore de nouveaux horizons.
Cet album confirme la place essentielle d'Awek sur la scène blues française et maintenant internationale.
LES MARVELLOUS PIG NOISE : Live Au Sax (L'Araignée Prod)
Originaire du sud de la France, le groupe est né en 1998 d'une passion commune pour la musique de sud des Etats-Unis. Le blues et le gospel, source d'inspiration majeure de la formation.
Le son spécifique des harmonies vocales, allié à une belle efficacité rythmique et musicale, font de ces 5 artistes complices un véritable groupe qui a su créer son propre style. Et le public ne s'y trompe jamais !
SPOONFUL : Woman and blues (Spoon Prod)
Le blues a encore frappé ! Voici Spoonful, 4 musiciens qui vous balancent leur passion du blues en pleine tronche … putain que c’est bon !
Dans cette auto production, tout ici renforce l’atmosphère du plaisir de créer une musique avec ce petit plus qui fait d’eux des artistes d’exception.
A titre d’exemple, on ne peut s’empêcher de faire tourner en boucle la plage titulaire de cet album … un cadeau du ciel !
JUJU CHILD : Roots & Soul (Autoprod)
Juju Child a été décrit comme un mélange de Sly Stone et John Lee Hooker avec sa musique inspirée par le blues, la soul et la musique africaine. Son grouge ‘Hypnotic Roots’ a été décrit comme ‘une boule de feu lancée sur l’audience’, plein de ‘Roots & soul’, ce qui est d’ailleurs le nom de cet opus. Rythme entraînant, hypnotisant, des paroles pleines de sens, une voix authentique avec de la profondeur. Avec Juju Child, c’est un nouveau genre de blues, un blues plein de soul, de funk et très sophistiqué. Un artiste que vous serez ravis de découvrir.
SUGAR PIE DESANTO : A Slice Of Pie (Jasman)
Au même titre qu’Aretha Franklin, Esther Philips ou Etta James (avec laquelle elle enregistra des duos mémorables), Sugar Pie Disanto est une bête de scène et un vrai phénomène vocal : l’une des très rares chanteuses qui excellent à la fois dans le blues, le jazz, le r’n’b et la soul. Sa magnifique voix de contralto, tout à tour rugueuse et sensuelle, évoque souvent celle de Dinah Washington.
Jasman Rds nous propose quelques titres afin de mieux apprécier cette la ‘Queen of San Francisco Blues’.
BILLY FLYNN : Blues & Love (Easy Baby)
On est en présence d’un disque qui mérite votre plus grande attention. L’extraordinaire guitariste Billy Flynn n’est pas un débutant, loin de là, il n’a plus rien à prouvé et nous offre un album où le blues est roi, aux ambiances puissantes et tendres, laissant une belle part à son fabuleux jeu de guitare.
MUDCAT : I’ll Be Young Once Too (Music Maker)
Fidèles à leur direction artistique, ils nous proposent une nouvelle fois un voyage croisé au pays du blues. En chemin, ils ont rencontré le tromboniste Lil Joe Burton. Ce nouveau disque sort en autoproduction sur ce label remarquable. Pour Mudcat, c’est une façon aussi de rester simple et de gérer sa musique.
Les 14 titres ont été enregistrés en trois jours en août 2004 à Atlanta aux Zero Return Studios.
WALLACE COLEMAN : The Bad Weather Blues (Pinto Blue Music)
L’harmonica de Wallace Coleman provoque, après quelques minutes seulement, cette part d’enchantement profond que ce bluesman a toujours véhiculé.
Toujours fidèle au poste, malgré une météo parfois capricieuse de la scène blues. Avec ‘The Bad Weather Blues’, il rend au chicago-blues sa vertu thérapeutique première : soulager les bleus de l’âme.
Le voici donc enfin sanctifié en figure majeure du blues ricain. 14 titres qui sont autant de petits chef-d’œuvres produits par Jody Geté.
En plus, Wallace est accompagné par deux autres grosses pointures : Bob Stroger et Billy Flynn !
EUGENE ‘HIDEAWAY’BRIDGES : Coming Home (Armadillo)
Né en 1963, fils du guitariste ‘Hideaway’ Slim, Eugene eset le quatrième d’une famille de cinq enfants. Armé de sa guitare, il accompagne déjà son père à l’âge de 5 ans sur les routes de Louisiana. A 16 ans, il rejoint le Texas et l’US Air Force pour une période de 3 ans. Houston sera la dernière étape, ville où il forme l’Eugene ‘Hideaway’ Bridges Band. Il évolue aussi comme guitariste pour le Big Joe Turner.
Il signe sur le label Blueside pour la sortie de ‘Born To Be Blue’. En 2000, c’est sur Armadillo Rds que sort ‘Man Without A Home’.
Jump The Joint’ paraît en 2003 et lui vaut plusieurs nominations.
Septembre 2004, arrive ce superbe ‘Coming Home’ enregistré à Austin avec une section de cuivre à vous faire pâlir et la participation de son ami guitariste Rocky Athas. Un must !
CALVIN OWENS : The House Is Burnin’ (Topcat)
Le prolifique Calvin Owens est de retour avec son orchestre blues aux mille visages.
La vision usicale du ‘Maestro’ est sans limite. Depuis son ‘QG’ situé à Houston, Texas, Calvin se fait vraiment plaisir. En invitant sur cet opus le saxo vétéran Grady Gains mais aussi Trudy Lynn, Gloria Edwards et Leonard Brown. Ne boudons pas ce moment unique de retrouvailles.
A l’image de la pochette, Calvin nous met le feu !!!
JOHNNY NICHOLAS : Thrill On The Hill (Topcat)
Après avoir tourné pendant 20 ans aux E.U. et joué aux côtés de Duke Robillard, Steve Nordella, Big Walter Horton et j’en passe, Johnny S’installe à Austin et ouvre le Hilltop Cafe.
Ce disque live a été enregistré dans ce lieu mythique en 1994. Suite à la demande grandissante des fans, Topcat Rds édite à nouveau l’album avec un bonus de 4 titres.
BIG DEZ : Night After Night (Naked Rds)
Big Dez carbure au blues, label qualité, soutenu par des guitares qui nous vrillent les tempes. Et bon sans, comment faire pour ne pas succomber à l’énergie qui se dégage de ce nouvel opus ? Impossible de faire semblant. Enregistré avec les melleurs de la scène blues d’Austin Texas, ce disque est une vraie claque que l’on prend en pleine tronche !
Pour les âmes sensibles, je vous conseille une cure à la mer. Quant aux autres, vos nuits seront très différentes d’ici peu …
DBT : Live en Avignon (Nsr Prod)
Nouvel album du DBT, session live … pour les puristes, le cd a été enregistré numériquement et mixé au studio NSR. Rien n’a été ajouté au mixage, Daniel Blanc a tenu à garder la prise du concert telle quelle, si ce n’est que des réverbs et bien alligner les niveaux.
On retrouve donc ici un beau témoignage de la chaleur du blues de DBT sur scène qui ravira les puristes mais qui accrochera certainement l’auditeur de passage.
Pour ceux qui le souhaitent, le dvd du concert est également disponible, bonne nouvelle non ?
BENOIT BLUE BOY & LES TORTILLEURS : Maux d’absence (Naked Productions)
Benoît Blue Boy est un peu à la France ce que Roland Van Campenhout est à notre Belgique. Ce vieux routier qui aime louvoyer entre la France et le sud des Etats-Unis pour y enregistrer ses albums est un des plus brillants auteurs compositeurs de blues en français.
Ce nouvel album est un modèle du genre et une fois de plus il réussit le pari de marier à merveille la langue de Voltaire avec la musique du diable, le tout rehaussé à la sauce New Orleans. Cet exercice sur lequel beaucoup se sont cassés la voix est ici parfaitement orchestré. Côté textes, Benoît Blues Boy aime raconter le quotidien dérisoire avec un humour parfois grinçant.
STINKY LOU & THE GOONMAT : Fat sausage for dinner (Naked Productions)
Stinky Lou & The Goonmat fait partie de la jeune génération des bluesmen français. Leur premier cd ‘Fat Sausage For Dinner’ sur lequel s’illustre aussi l’harmoniciste belge Lord Benardo a été intelligemment produit par T. A l’instar d’un John Spencer qui revisite le blues avec un son rock, Stinky Lou & The Goonmat aiment le bon vieux delta song avec une énergie rythmique simple d’une efficacité impressionnante … Cette approche est sûrement une des pistes de l’évolution du blues moderne.
SOPHIE KAY : Rengaines ( Autoproduit)
Guitariste et chanteuse, Sophie Kay nous propose son premier album ‘Rengaines’ réalisé en collaboration avec Little Victor. Elle propose un ‘blues power’ énergique et poignant, loin des tentations affichées généralement par le blues hexagonal.
Elle possède, par son attitude et sa voix, quelques arguments convaincants comparables à ceux de la môme Piaf.
Un décalage savouré à grandes doses !
KENNY TRAYLOR : Tribute (Top Cat)
Kenny Traylor parvient sur cet album à mêler ses talents de guitariste de blues à son aptitude à composer des chansons superbes et reprendre aussi quelques classiques d’Elmore James, Big Joe Turner ou encore BB King.
Souvent surprenant, cet opus enregistré avec l’aide de Barry Seeden, Ron Jones, John Garza et Doug Swancy.
Le disque devait être au départ un ‘Tribute to’ Elmore James. Au final, il devient un brillant hommage à la mémoire de Big Joe Turner, Jimi Hendrix, Muddy Waters, Curtis Mayfield, etc.
BIG GILSON with Bruce Ewan & The Solid Senders (Top Cat)
Big Gilson et Bruce Ewan en concert au Blue Note de New York avec comme backing band The Solid Senders. Big Gilson, charmant chanteur/guitariste brésilien, originaire de Rio, là où tous vivent au rythme de la salsa, lui se distingue en épousant le blues depuis le jour où il a entendu un certain Johnny Winter. Quant à Bruce Ewan qui a roulé sa bosse à Washington DC, il vit jour et nuit avec son harmonica. La rencontre sur scène entre ces 2 artistes est un moment unique immortalisé sur Top Cat Rds avec en point d’orgue cet hommage à Roy Buchanan.
MAHJUN & GIROU : Two For The Show (lastcallrecords)
Voilà un grand moment de live avec deux des plus extraordinaires musiciens actuels.
Concert enregistré en Espagne auquel vient se joindre pour un titre Evaristo ‘Gastillazo-La Polla’, bluesman connu en Espagne.
Soyez prêt à déhancher !
TONY JOE WHITE : The Heroines (Sanctuary - BMG)
Avis aux amateurs, le nouveau Tony Joe White est arrive. Sans rien perdre en spontanéité, Mr Joe est toujours aussi bien huilé qu’auparavant.
C’est toujours du blues puissant et cool à la fois, souvent agrémenté d’arrangements mûrs et parfaits.
Un album qui module les ambiances menées par quelques héroines : Shelby Lynne, Lucinda Williams, Michelle White, Jessi Colter ou Emmylou Harris.
Tony Joe White demeure un artiste majeur et respecté. « The Heroines » est un de ces rares disques que l’on garde très égoïstement à portée de main.
PAUL PERSONNE : Coup’d Blues (Polydor)
Dois-je encore vous présenter le bluesman français, auteur, compositeur, interprète de talent qui nous donne presque simultanément 2 nouveaux albums dont cet électrique ‘Coup’d Blues’.
Le premier étant plus acoustique (Demain, il f’ra beau), celui-ci vous procure par contre une bonne montée d’adrénaline. Un beau retour aux racines avec 12 titres bien arrangés et hyper ficelés. Les guitares de Paul Personne se suivent mais ne se ressemblent pas, pour la joie de l’auditeur. Increvable !
BLUES POWER BAND : Ballbreakers Associated (Autoprod)
C’est un cocktail détonnant et vitaminé prodigué par 5 musiciens avertis qui partagent et transmettent un plaisir manifeste de jouer un blues tonique, aux accents rock.

LES MARVELLOUS PIG NOISE : Live au Sax (Mosaic Music)
Nouvel album live incluant 4 inédits et confirmant son évolutioin vers un blues toujours aussi gospelisant mais résolument plus groove et plus mordant.
Face à une musique de plus en plus fabriquée industriellement, les MPN se positionnent comme un groupe ‘fait maison’. A ne pas consommer mais à apprécier.
A noter également la présence sur l’album d’un invité spécial : Mike Latrell (clavier chez Poppa Chubby), fruit d’une de ces rencontres magiques dont la musique a le secret …
GONE WITH THE SWING : Ma valise fait un carton (Autoprod)
Gone With The Swing est né de la rencontre de 3 dingues (Stephane Lebe, Denis Morin et Dan Inger) de musique américaine sans frontières de genre. Leur voyage musical suit un peu le parcours de la route qui va de la Nouvelle-Orléans à Chicago.
A vous de goutter à cette atmosphère colorée et chaude des rythmes du blues et du boogie woogie.
THE JIMMY BOWSKILL BAND : Soap Bars & Dog Ears (Autoprod)
Jimmy Bowskill est un gamin né à l’aube des 90’s, mais attention, un gamin pas comme les autres, jeune prodige déstiné au blues !
A l’âge de 12 ans, il enregistre son premier album ‘Old Soul’ entouré du gratin des musiciens de Toronta. Eh oui, une fois de plus nous sommes au Canada !
B.B.King en miniature, mais c’est tellement surprenant qu’on succombe tout de suite.
‘Soap Bars & Dog Ears’ est un album réjouissant. Le jeune artiste issu de la très intéressante scène canadienne est tout sauf un personnage préfabriqué. Il a réussi à imposer sont style et reste posé, porté par une maturité hors du commun.
Un grand bluesman quoi !!
JEROME GODBOO : Pain And The Glory (Autoprod)
Jérôme Godboo nous propose un blues funk énergique qui deliver, chemin faisant, quelques chefs d’oeuvre hors catégorie (My Little Girl, I Gave You Mo’, etc).
Sur ‘Pain And The Glory’, cet auteur compositeur et harmoniciste canadien de haut vol se lache complètement. Il parvient à nous transmettre la passion qui l’anime, cette agitation qui vous plonge au cœur des sonorités fourmillantes du blues !
CADIJO : Vagabond Blues (Vocation)
« Blues au comptoir » avait révélé une maturité chez cet artiste et plus particulièrement dans le son. Ce son est mis aujourd’hui au service d’un blues manouche où swing et ragtime se mélangent. L’harmonica green bullet et ampli à lampes remplace avantageusement le violon, et l’on repense avec émoi à Jazz Gillum et Big Bill Broonzy, pour l’inventivité et la puissance rythmique de l’un et l’autre.
STRINGERS IN THE NIGHT (Autoprod)
Stringers In The Night (Gérard Chaumarel et Arnaud Van de Voorde) distille un blues qui se veut suave et authentique, tout en essayant de mettre en avant ce qui fait la singularité de ce duo : un pont par delà les générations autour d’une musique sans âge et surtout une sincère histoire d’amitié.
BOURBON STREET : Handful Of Blues (RP Production)
“Handful Of Blues” est le fruit de plusieurs mois de travail. Ce groupe énergique est surprenant de maturité, de forte personnalité. Musicalement bien rôdé, il offre des rythmiques et mélodies efficaces. Le chanteur, dont l’énergie est communicative, est une force de conviction. Le goût de la perfection leur permettent d’aller jusqu’au bout de leurs envies en suivant la trace des plus grands du blues. A découvrir sans tarder.
DAMIEN LOPEZ : Live (Autoprod)
Damien Lopez est-il un extra-terrestre ? Non, je pense que c’est un musicien passionné et hyper doué. Avec ce témoignage « live », il confirme le savoir-tout faire et sa virtuosité guitaristique qui lui est propre. En quelques notes, il emporte nos humeurs sur la piste d’un blues rock atmosphérique hérité par Stevie Ray Vaughan.
Audacieux à souhait lorsqu’il aborde le répertoire d’un Jimi Hendrix, la réaction est immédiate et épidermique. Damien Lopez est un artiste énergisant et le courrant passe très vite.
Après plusieurs écoutes, je reste encore bouche bée … mais comment ai-je pu l’ignorer jusqu’aujourd’hui ?
BLUES AND TROUBLE : Noirs Blancs (autoprod)
Plongeant ses racines dans la tradition blues populaire, aux accents jazzy et funk, Blues And Trouble arrive enfin jusqu’à nous. On est vite marqué par la voix bouillante de la chanteuse Gladys Amoros. Douze titres dédiés à l’arc-en-ciel des couleurs musicales d’un blues profond. En compagnie d’une solide rythmique Michel Foizon, François Gautier (guitares) Ludovic Timoteo (batterie) et les mains baladeuses aux claviers d’Erik Braccini.
Aux tempos bien lubrifiés des couleurs vives (Zyad, Broke And Hungry, Blues Every Where, D’en bas c’est beau) succèdent la douceur des tons pastels (So Deep, Down In Mississipi, Tell Me Who).
Un album à avaler d’une seule bouffée !
BULLDOG GRAVY : Big Bad Blues (Autoprod)
Bulldog Gravy, c’est avant tout la voix de Mike Greene, mais c’est surtout une osmose musicale entre chaque membre du groupe. Un band qui baigne dans un blues épuré. « Big Bad Blues » est une petite gâterie, un péché mignon duquel émane une foule d’émotions ! La plage titulaire risque de vous poursuivre quelques jours.
Quel bonheur !
PEPE AHLQVIST & THE ROLLING TUMBLEWEED : Small Timer (Bluelight)
Pepe Ahlqvist est un bluesman finlandais très respecté en Europe et bien note aux E.U. Chanteur, guitariste et harmoniciste au style bien perso.
Avec « Small Timer », Pepe parvient à transgresser les frontières du blues blanc.
De la musique qui vous empêche tout simplement de tenir en place. Du blues explosif, douze morceaux avec un son lourd et mélodique, un son qui caractérise les Rolling Tumbleweed. Excellent.
CLAUDE BOURBON : The Fifth (Frog)
Claude Bourbon est un personnage unique. Avec « The Fifth », cet artiste se tourne vers l’exploration intime et sensitive du blues. A l’opposé de nombreux musiciens, Claude ose passer du répertoire classique (Ravel, Beethoven, Gershwin) au blues folk intemporel. Cela donne de surprenantes reprises de « L’hymne à la joie », « Summertime » ou du « Bolero ».
Face à cet atmosphère de recueillement, Claude Bourbon apporte ses compositions originales parfois avec la complicité d’Alan Hammond.
Un album qui mérite largement sa place dans votre discothèque personnelle.
COSMO ST CLAIR : Now Blues For Now People (AYD)
Cosmo St Clair offre une relecture d’un blues irrésistiblement accrocheur.
C’est album plaira aux fans de blues énergique comme Cosmo St Clair lui-même
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LORENZO SANCHEZ : Andaluz Child (BBB Association)
Lorenzo sidère en portant le son du blues sur un chant andalou en parfaite harmonie avec les complaintes de sa guitare. Quelle claque ! Des mélodies (dont une superbe adaptation du célèbre « Oye Como Va » de Tito Puente qui vaut bien celle de Devadip Carlos Santana) qui procurent un dépaysement total mais toujours très émouvant.
Lorenzo déplace résolument les limites du blues. A vous clouer au sol, attention à l’arrêt final !
PIERRE SIBILLE : Live au Satellit’Café (Cristal)
Pierre Sibille sort un album live enregistré au Satellit’ Café où il nous dévoile un peu plus de sa personnalité et à fortiori de réelles qualités d’organiste, harmoniciste et chanteur.
Il se pose comme un véritable maître du rythm’n’blues. Ce qu’illustrent parfaitement des titres comme « Lonely Avenue », « I’Ve Got Dreams » ou « Yellow Moon ».
Un groove frenchy bien sympathique !
SVEN ZETTERBERG : Moving In The Right Direction (Last Buzz)
Excellent chanteur, guitariste, harmoniciste et compositeur, le suédois Sven Zetterberg est un de ces artistes qui gagnent à être connus.
Véritable caméléon du blues, Sven se livre à nous intensément avec ce nouvel opus bien fouetté. Droit devant, toujours dans la bonne direction …
FRED CHAPELLIER : Blues Devil (Shpoll Prod)
La grande force de Fred Chapellier est qu’il ne laisse personne édicter les règles de sa musique, il nous fait son blues, jamais décevant.
Fred assume et effectue sur cet album des aller-retour entre ses racines sacrées et son inspiration quotidienne. Cerise sur le gâteau, toutes les plages font mouche !
Fred cultive son art guitaristique d’exception avec la profondeur du blues. Je reste sans parole pour décrire l’effet donné. Cet opus démontre toute l’étendue du son « Chapellier ». Un must !
BRUCE MADDEN : Talking With The Angels (Autoprod)
Voici un mercenaire de la planète blues-rock. Même si les mélodies manquent parfois un peu de consistance (et ce n’est pas le plus important dans le blues), l’ensemble de l’album se veut dédié au rock poussiéreux puisant son inspiration dans les racines d’un blues bien saignant.
Attardez-vous sur « Still Not Satisfied » ou sur « UFO Louisiana », un son à balancer dans le profond cosmos !
ROLAND MALINES : Blues Standards, Finger Picking Style (Autoprod)
Ce disque explore les chemins buissonniers du blues. Chemins où l’on s’aventure avec une certaine excitation. Et ces enregistrements vont nous amener à penser que Roland Malines, ce marseillais, est un artiste majeur du « finger picking ».
Il réussit là un exercice bien périlleux armé tout simplement de sa guitare et de son touché de cordes unique.
Son chant reste impressionnant et son interprétation de ces grands classiques reflète une belle ouverture d’esprit. Un disque qui se déguste, destiné aux amateurs de bonnes surprises, aux amoureux du blues, le vrai !
DAN INGER : Atlanticoblues (M Label/Next Music)
Cet album de Dan Inger compte parmi les plus essentials du moment. Mais qu’est-ce que cet artiste nous propose ? L’homme nous livre quelques duos délicieux (Ricardo Vilas, Lio, Mariana Ramos, Patrick Verbeke, etc) qui n’échappent pas aux oreilles attentives.
Rythmes chauds, ballades, blues, rock : la tentative est réussie. Cet artiste a suffisamment de richesses pour dépasser le traditionnel cadre des fans de blues.
Dan Inger flirte avec nos sentiments et améliore notre quotidien. Voilà, tout simplement bon !
BLACK AND BLUE (Autoprod)
Avec ce premier album autoproduit, le groupe Back And Blue est parvenu à accorder parfaitement interpretation personnelle et sensibilité blues.
L’album est peuplé de tourbillons hantés par les maîtres King, Rush et consorts.
Les dix titres enregistrés confirment la qualité du band qui sait nous faire saliver dans l’attente de leurs prestations scéniques à venir.
Au final, un blues bien électrique qui parviendra à réchauffer vos oreilles !
TONY COLEMAN : Travelin’Man (T.Co)
Vous ne trouverez pas ce disque n’importe où, logique il ne s’agit pas de n’importe quoi. C’est le dernier album solo de celui qui fut le batteur de B.B.King. Doué d’un sens du rythme confondant, Tony chante impeccablement, entouré de musiciens lorrains aussi divers que talentueux.
Avec en prime la collaboration de Lucky Peterson, les cuivres de Earth Wind & Fire, Jim Pugh et Frankie Lee. La musique ? Un blues efficace et harmonieux qui glisse lentement dans les ambiances chaudes du groove. Un blues qui se laisse tanguer au gré des coups de baguettes magiques de Tony Coleman.
Yes man, so good to me !
MANUTO (Autoprod)
Manuto chante avec son âme, libéré de toutes camisoles commerciales. Ses chansons sont réduites à l’essentiel, elles laissent entrevoir une chair vive. Des chansons nappées d’une sauce blues/rock. Des compositions qui laissent en vous le goût trop rare des instants épurés. Une tessiture sonore irrésistiblement groovy. Imparable et exquis !
MATHIS AND THE MATHEMATIKS (Autoprod)
Ce disque témoigne d’une maîtrise et d’une pureté inouie au niveau de la production de chansons rock/blues. Compositions originales et parfois décalées, c’est un album épris d’une force fascinante, envoûtante et sublime.
Forcément, c’est un sacré coup de cœur de Backstage.

RICHARD KOECHLI : Blue Celtic Mystery (Mara)
Cet album complètement dédié à la musique Celtique et au blues permet à Richard Koechli d’étendre sa riche palette sonore. Doté d’une sensibilité mélodique, l’esprit de la mythologie, des chants celtiques virevoltent avec les intonations du blues.
« Blue Celtic Mystery » surprend et séduit. Il confirme surtout l’originalité de Richard Koechli.
XAVIER PILLAC : S’en sortir (Autoprod)
Si vous aimez le blues musclé et infectueux, ce disque de Xavier Pillac fera tourner la tête à votre lecteur. On y trouve 11 titres boostés par une touche dynamique propre à Xavier Pillac. Mais on découvre surtout un artiste exceptionnel.
« S’en sortir » séduit par ses sonorités épaisses et son côté urbain.
Le blues autoproduit sans concession a encore frappé.
BONEY FIELDS & THE BONE’S PROJECT : Red Wolf (Nocturne/On The Corner)
Un album nerveux qui est une œuvre vital à tout amateur de rythm & blues qui se respecte.
Les compositions de Boney Fields sont d’une haute tenue et font de « Red Wolf » une des alternatives les plus convaincantes aux productions sirupeuses actuellement dans les bacs. Il nous offre ici un itinéraire brillamment mis au point où l’on croise sans cesse ce rythm & blues déjanté. Un voyage en 14 étapes au pays d’un rythme modernisé et bien dans son temps. Un recueil de sensations fortes et profondes savamment construit et délicatement mixé, destiné aux curieux et aux blueseux avertis. Remettez une tournée de Red Wolf car dans Backstage, on aime le grand méchant loup !
BIG BRAZOS : Une drôle d’histoire (Autoprod)
Parvenir à séduire les deux publics (les initiés et les autres) a toujours été un grand rêve pour les groupes blues ou country.
Le pari est particulièrement tenu dans cette démo car les quelques morceaux présentés ici appartiennent au registre country-blues authentique.
Cette « drôle d’histoire » devient une couche musicale que l’on peut triturer pour le bonheur des amateurs et des autres …
LITTLE BIG BAND : You Shoudn’t Have Killed My Children (Autoprod)
Cet album est un fascinant journal de voyage au coeur du swingin’rhythm and blues. Pour les aventuriers du swing des 40’s, mais aussi pour ceux qui aiment bouger tout simplement. Avec en prime l’humour et la dérision des textes de Boris Vian et Serge Gainsbourg.
SPOONFULL : For A Few Sugar More (Autoprod)
Voilà un disque alimenté de blues aux tonalités simples et saisissantes. Il offre à chacun l’opportunité de se laisser aller. Trois garçons étonnants qui nous jouent un blues au climat particulier. Un blues abondant de beautés (32-20, The Wolf, Framus The Cat, St James Infirmary, Why don’t You Do Right). A vous procurer au plus tôt !
JEAN-LOUIS MAHJUN & ALAIN GIROUX : Medley démo 1990-2000 (Autoprod)
Le guitariste Aliain Giroux s’est taillé une réputation flatteuse dans le monde du blues acoustique. Accompagné du violoniste Jean-Louis Mahjun, ils donnent à eux deux au blues une coloration toute particulière. Une exploration d’émotions que cette fusion étrange pousse jusqu’à nous.

STILLIFE (Autoprod)
Il y a quelque chose de très profond dans ce cd de présentation de Stillife.
Quatre titres originaux qui soufflent un blues acoustique et qui intervient comme un réveil court et fragile au beau milieu de notre coma quotidien.
BIG DEZ : Sail On Blues (Virgin)
Philippe “Big Dez” Fernandez semble avoir trouvé les musiciens qui lui convenaient car on est très vite frappé par l’homogénéité et la maturité dégagées par le quintet. Mais le plus fascinant reste l’alchimie et la communication parfaite entre Big Dez, Marc Schaeller, Bala Pradal et Vincent Daune. Les compositions sont aventureuses et inventives. L’ensemble de l’album baigne dans un blues d’une efficacité redoutable.
De quoi vous faire vibrer sans retenues car Big Dez reste la découverte et un des meilleurs albums du moment !
STEVE VERBEKE : Montreuil Boogaloo (Magic Blues/Night & Day)
Dans ce second opus du jeune et genial harmoniciste/chanteur, tout est là pour vous rappeler qu’il y a moyen de faire un blues inspiré, avec inventivité. Un album bien épicé, riche en compositions personnelles.
Chaque plage s’imprègne durablement dans votre esprit et çà, moi j’aime… Des refrains accrocheurs et une rythmique qui vous balance une claque. « Montreuil Boogaloo » apporte une touche bienfaisante dans ce monde de brute.
JEAN-MARIE REDON : Démo (Autoprod)
Démo live d’où émerge un blues fascinant. L’harmonica de Max Gowland serpente les rythmiques d’Olivier Depreux et de Sharon Lombardi laissant une place d’honneur au banjo de Jean-Marie Redon.
Une démo peut-être, mais incroyablement enflammée et qui renferme naturellement des couches de richesses que l’on voudrait découvrir dans des conditions plus optimales.
JERRY LEE MARCEL & THE HONKY TONK BAND : Millionaire de luxe (El Camino)
Ces mecs sont capables de vous coller du rock, du blues, de la country, du reggae ou de la bossa et ma jambe droite arrive plus à se tenir tranquille !
Cet album peut être pris comme un exemple d’ouverture. Effet garanti auprès des amateurs de bons sons tout simplement.
JESUS VOLT : Electro Button Funky Co (Magic Blues/Nocturne)
C’est sous la bannière New Rock Blues que pourrait se decliner l’univers musical des Jesus Volt.
Dans ce nouvel album, que l’on aurait pu baptiser les démons de Jésus, puisque la thématique en est le sexe, les textes sont à tiroirs, préférant effleurer, esquisser, plutôt que d’assener des vérités comme des coups de massue, si l’on ajoute à tout cela humour et dérision, on touche du doigt l’esprit des Jésus Volt.
STINCKY LOU & THE GOON MAT (Autoprod)
Découverte de taille avec cette démo du groupe lillois (Mathias Dalle et Laurent Goossens). Convivialité et humour au programme. Une aisance agréable dans le chant du blues réduit à sa plus simple expression : c’est çà le roots blues.
NEW CHUMP CHANGE : Live (Autoprod)
Concert enregistré en juin 2003 plein de bonnes vibes bluesy et qui est un témoignage exacte de la vivacité et de l’esprit de créativité du band sur scène.

NEW CHUMP CHANGE : New Money’s Here (Autoprod)
Une implacable démonstration de blues, histoire de justifier toute l’admiration qu’on leur doit. L’album déploie une alternance de climats plombés d’un blues authentique. Chicago blues, Rythm & Blues, funk et jazz.
Le tout emmené par l’irrésistible chanteur/guitariste Rolf Lott.
CADIJO : Blues au comptoir (Autoprod)
Le blues est sa profession de foi, l’harmonica son second souffle. D’une virtuosité et d’une fraîcheur sans cesse renouvelées, il forge un répertoire riche et varié, Swing, West side, Mississippi, New Orleans avec ses propres mots ou ceux de qui l’ont inspiré.
Une figure remarquable dans le circuit du blues en France.
THE HOODOOMEN : Keep On Dreamin’ (Autoprod)
Quatre garçons qui vous délivrent sans complexe un blues digne des plus grands ! Les frères Marie (basse et batterie), Philippe Brière (harmonica et chant), et Pascal Fouquet (guittare). Le blues, ils le jouent à merveille, et c’est suffisant pour faire passer leur message.A n’en pas douter, un des grands groupes héxagonaux.

JSWINE : Da Blues (Autoprod)
Une formule qui gagne, celle d’un blues authentique interprété à la guitare et dopé d’une voix en béton.

On se régale.

DBT : Blues de vache (Autoprod)
Promptement mis en selle avec les 2 albums précédents, « Blues de vache » signe le retour attendu et réjouissant de ce quatuor originaire de Camargue.
Du blues rock dans la plus pure tradition d’un Stevie Ray Vaughan ou Johnny Winter. Ca arrache !!!

ROB TOGNONI : Retro Shakin’ (Electric Renegade)
Rob Tognoni louvoie ici entre blues et rock et ce avec brio. Il nous offre plus d’une réjouissance avec son style très personnel. On soulignera l’excellence des titres « Comin’ Home Tonight », « Need a break », des instrumentaux « Pool Shark », « Guitar Boogie Re-fried », de l’hommage rendu « Mr John Lee », du live « Black Chair » marqués de ses riffs qui enfièvrent le disque.
Pas de doute possible, Rob est un blues man vrai de vrai !
MIKE & THE MELLOTONES : Wild Life Action (New Road Music)
Eux, ils aiment la scène et celà s’entend dès les premières minutes de cette compilation de plusieurs sessions live. On y retrouve aux côtés du band, l’excellent guitariste Mike Morgan, le texan Gary Primich et le guitariste et chanteur australien Geoff Achison. Une association unique pour Mike Donkers qui savoure ces précieuses tranches de vie. Du blues qui vous prend aux tripes.
Keep the blues alive !!
KENN LENDING BLUES BAND : Psychedelic Mind (Olufsen)
Un vieux rêve chatouillait le guitariste et chanteur danois Kenn Lending après avoir vu sur scène T Bone Walker en 1968 : former un jour son propre groupe. Ce fût chose faite en 1980 après avoir roulé sa bosse pendant 7 ans dans diverses formations. Sa complicité avec le pianiste et chanteur américain Champion Jack Dupree lui permet de tourner aux USA et au Canada en 1991. Ils collaborent ensemble sur plus de 20 albums divers avec les plus grands : Memphis Slim, Louisiana Red, Mickey Baker, etc.Aujourd’hui, le band compte 8 albums à son actif dont le petit dernier qui nousdémontre une fois de plus sa passion pour la musique afro-américaine. Unmust.
TOM PRINCIPATO : Play It Cool (Voodoo)
Tom Principato est un guitariste virtuose et novateur dont la technique hyper sophistiquée ne prend cependant jamais le pas sur l'inspiration. Depuis plus de 20 ans il est reconnu comme l'un des plus fantastiques chanteurs de blues, tendance musclée et électrique.